Le thème proposé est abordé avec l'œil du poète-conteur,et plus précisément du poète conteur africain. Comme Léopold Sédar Senghor, j'écoute au loin battre le cœur de la ville, son cœur nocturne, et je pense aux lumières qui ne s'éteignent jamais complètement, contrairement au village.
A - La première plaque est animée par l’oiseau. Il évoque le lien entre la cité et le ciel. Son envol introduit la légèreté dans la ville qu’il emporte vers le haut. Pour l'instant, il repose sur le toit d'une maison car il regagne toujours son nid…
B – La seconde plaque suggère l'activité industrielle, la cloche qui sonne les heures, le tribunal, On imagine les fils suspendus au-dessus de la ville…
C- La dernière plaque est en courbes, pour "dérouiller les articulations d’acier comme une huile de vie, et donner aux ponts la souplesse des lianes" *. Au sommet, un point lumineux éclairant la cité…on peut continuer à se promener, à vaquer, même si la lune est absente…
* Léopold Sédar Senghor : à New York